Utilisés pour la première fois par le théologien suisse Alois Emmanuel Biedermann, les termes de «théologie libérale» définissent un courant constitué au milieu du XIXe siècle. Le recours a un qualificatif politique pour désigner un mouvement théologique a posé problème au sein même des adeptes qui trouvait ce terme trop grossier.

Les débats de ce courant s’organisent autour de quatre problématiques fondamentales: le rapport du christianisme à l’histoire, le statut de la personne, le statut des énoncés théologiques et les conditions auxquelles le christianisme peut prendre une forme sociale dans le monde moderne. En France, le mensuel «Évangile et liberté» représente le protestantisme libéral.