La mort de Marie Trintignant rappelle que la violence sexiste tue

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La mort de Marie Trintignant rappelle que la violence sexiste tue

7 août 2003
La mort de Marie Trintignant n’est pas différente de celle que connaissent six femmes par mois en France, rappelle dans le quotidien Libération Marie-Joseph Bertini, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Nice
Auteure de « Cachez ce sexe que je ne saurais voir » (2003) elle dénonce le fascisme ordinaire dont les femmes continuent à être victimes et que recouvre une chape de silence. Elle s’insurge contre la circonstance considérée comme juridiquement atténuante du crime commis sous l’emprise de la passion. "La passion sert à justifier l’injustifiable : regarder l’autre comme sa propriété inaliénable, comme un bien propre qui ne saurait disposer librement de lui-même".