jeudi 18 septembre: Les ArTpenteurs débarquent à la Chapelle des Terreaux
12 septembre 2003
Des saltimbanques et des bouffons vont débarquer jeudi 18 septembre dans l’Eglise des Terreaux à Lausanne avec un spectacle à l’humour grinçant et à la parole rebelle, "La planète somnambule" pour lancer la campagne d’automne de l’Entraide Protestante Suisse (EPER) et du Département missionnaire des Eglises Protestantes (DM)
Décapant. La jeune troupe des ArTpenteurs, issue du Théâtre de l’Arsenic anciennement dirigé par Jacques Gardel, manie avec une revigorante allégresse la farce et le grotesque pour dénoncer l’absence de vraie communication à l’heure du tout branché et de la frénésie connectée. « Pourquoi sur cette terre et dans nos quartiers avons-nous si peur les uns des autres ? » se demande l’un des personnages caricaturés par Thierry Crozat et Chantal Bianchi, sur un texte de Jean-Claude Blanc. « Entre gens du Nord et du Sud, qu’est-ce qui nous fait oublier notre commune humanité, pourquoi une telle dissonance ? »
On l’aura compris, la troupe mise sur l’égalité entre les citoyens du monde et lutte contre le repli identitaire et le rejet de l’autre. Mais elle le fait avec un humour corrosif, le rire étant un meilleur déclencheur que les engueulades et les mots d’ordre.
Le thème choisi cette fois-ci s’inscrit dans le droit-fil des préoccupations des ArTpenteurs qui avaient déjà consacré un requiem-bouffe sur la Déclarations Universelle des Droits de l’Homme, puis une parodie sur le thème des clandestins, enfin une farce sur la « Bankratie » d’un pays vidé de ses banques et contraint de demander de l’aide à un petit pays du tiers-monde.
« J’imagine un improbable individu, mâle ou femelle, qui ne soit ni égoïste, ni propriétaire, ni raciste, ni turfiste, ni nihiliste, ni nationaliste, pour tout dire un citoyen du monde comme moi ! » se met à rêver Philémon, l’un de ces naïfs qu’aime à camper Thierry Crozat, qui a mis en scène « La planète somnambule ». « Notre terre somnole alors que tant de choses déraillent et qu’elle est en danger. » Le jeune metteur en scène d’origine marseillaise a choisi de crier casse-cou à travers la bouffonnerie, comme autrefois le fou du roi disait en toute liberté son fait aux puissants du monde.
§« La planète somnambule » par les ArTpenteurs, jeudi 18 septembre 03 à 20h. Chapelle des Terreaux à Lausanne. Collecte à la fin du spectacle au bénéfice de Terre Nouvelle.
On l’aura compris, la troupe mise sur l’égalité entre les citoyens du monde et lutte contre le repli identitaire et le rejet de l’autre. Mais elle le fait avec un humour corrosif, le rire étant un meilleur déclencheur que les engueulades et les mots d’ordre.
Le thème choisi cette fois-ci s’inscrit dans le droit-fil des préoccupations des ArTpenteurs qui avaient déjà consacré un requiem-bouffe sur la Déclarations Universelle des Droits de l’Homme, puis une parodie sur le thème des clandestins, enfin une farce sur la « Bankratie » d’un pays vidé de ses banques et contraint de demander de l’aide à un petit pays du tiers-monde.
« J’imagine un improbable individu, mâle ou femelle, qui ne soit ni égoïste, ni propriétaire, ni raciste, ni turfiste, ni nihiliste, ni nationaliste, pour tout dire un citoyen du monde comme moi ! » se met à rêver Philémon, l’un de ces naïfs qu’aime à camper Thierry Crozat, qui a mis en scène « La planète somnambule ». « Notre terre somnole alors que tant de choses déraillent et qu’elle est en danger. » Le jeune metteur en scène d’origine marseillaise a choisi de crier casse-cou à travers la bouffonnerie, comme autrefois le fou du roi disait en toute liberté son fait aux puissants du monde.
§« La planète somnambule » par les ArTpenteurs, jeudi 18 septembre 03 à 20h. Chapelle des Terreaux à Lausanne. Collecte à la fin du spectacle au bénéfice de Terre Nouvelle.
