Mystère aux abonnés absents

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Mystère aux abonnés absents

25 septembre 2003
Dès l’entrée du parc, le commentaire officiel invite à retrouver son âme d’enfant
On va redécouvrir le goût de l’inexpliqué et les plaisirs de l’émerveillement. La proposition est séduisante. Malheureusement, le vrai mystère est absent de Mystery Park. Impossible de trouver cet inconnu qui ouvre l’homme sur une autre dimension, sur une liberté ou une confiance. L’envie de chercher au-delà des apparences pour mobiliser sa spiritualité autant que son intelligence est stérilisée par un questionnement décidément trop orienté.

Loin de réapprendre l’étonnement, Mystery Park bassine le visiteur jusqu’à la nausée. Séduit (et encore !) par les performances techniques des shows, on se trouve insensiblement embarqué dans une idéologie qui n’a plus rien de mystérieux. De question téléguidée en faux arguments scientifiques, le dispositif cherche à vendre les élucubrations d’un homme qui a poussé très haut l’art de l’imposture.

Mais les ficelles sont tellement grosses qu’elles finissent par sauter aux yeux du visiteur le plus insouciant. Voilà pourquoi le parc n’est pas dangereux, même s’il y a manifestement tromperie sur la marchandise. Finalement, «Mystery Park» n’est qu’une vaste fumisterie commerciale.