Flux églises

Et si tout s’effondrait ?

6 hours 36 minutes ago
Si tout ce que j’ai construit patiemment disparaissait ? Si mon travail, mes rôles, mes repères s’effaçaient d’un coup ? Si je n’avais plus de place, plus d’utilité aux yeux des autres ? Si même le sens de ma vie s’évanouissait ? Et si ma mémoire me lâchait ? Si les noms de mes proches Lire plus ...

Plonger dans la vie telle qu’elle est

6 hours 43 minutes ago
Qu’est-ce que « plonger » ? Plonger, c’est accepter de descendre dans les profondeurs de notre être, là où nous n’avons peut-être jamais osé aller. Nous vivons souvent à la surface, pris dans un flot de pensées, d’attentes, de jugements ou de peurs. Cela forme une couche qui nous empêche de voir clairement, d’entendre ce qui est Lire plus ...

Quand la seule certitude est l’incertitude…

6 hours 52 minutes ago
Nous traversons une époque où tout semble bouger sans cesse, où les repères vacillent, où l’incertitude s’infiltre dans nos quotidiens. Il est facile de se laisser emporter par le bruit du monde, par l’agitation extérieure et intérieure. Facile aussi de perdre ce fil précieux qui nous relie à la joie, à la confiance, à la Lire plus ...

Et si tout s’effondrait ?

5 days 6 hours ago
Si tout ce que j’ai construit patiemment disparaissait ? Si mon travail, mes rôles, mes repères s’effaçaient d’un coup ? Si je n’avais plus de place, plus d’utilité aux yeux des autres ? Si même le sens de ma vie s’évanouissait ? Et si ma mémoire me lâchait ? Si les noms de mes proches Lire plus ...

Quand la seule certitude est l’incertitude…

1 week ago
Nous traversons une époque où tout semble bouger sans cesse, où les repères vacillent, où l’incertitude s’infiltre dans nos quotidiens. Il est facile de se laisser emporter par le bruit du monde, par l’agitation extérieure et intérieure. Facile aussi de perdre ce fil précieux qui nous relie à la joie, à la confiance, à la Lire plus ...

Jésus ne riait pas comme les autres

1 week ago

- Le rire est le propre de l'homme.
- Comme le péché ! Le Christ n'a jamais ri.
- En sommes nous si sûrs ?
- Rien dans les Écritures n'établit que notre Seigneur ait rit.

Ce dialogue percutant est certainement resté dans les mémoires de tous ceux qui ont vu le fameux film Le Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud, lequel se déroule pour l'essentiel dans un monastère bénédictin au XIVe siècle. C'est donc c'est avec un très vif intérêt que nous avons repéré cette nouvelle publication des Éditions du Cerf : Le rire dans la Bible : ironie, cruauté ou joie de vivre ? par le dominicain Philippe Henne . Apporte-t-il de nouveaux éléments par rapport au fait du rire, et de ce qu'il implique ?

La réponse est un oui clair : l'auteur a une solide connaissance des textes des premiers siècles et nous invite à un parcours chronologique qui tente de repérer les occasions explicites de rire et leur perception, en commençant d'abord par les passages bibliques eux-mêmes (Ancien et Nouveau Testament) puis se plonge dans la littérature apocryphe qui a accompagné le développement des textes du Nouveau Testament et aboutit enfin aux textes des Pères de l'Église ; l'auteur évoque également en contrepoint les moqueries qui furent le lot des chrétiens des premiers siècles, et la perception par les Pères des spectacles et pièces de théâtre dans le monde gréco-romain qui pouvaient en effet être particulièrement frivoles et graveleux.

C'est un livre passionnant, très bien sourcé (en témoigne la longue liste de références bibliographiques disponible à la fin de l'opus) mais aussi accessible au grand public, qui nous montre que, contrairement aux apparences, le rire n'avait rien d'évident tant il pouvait être chargé négativement ou connoté à des contextes bien particuliers ! La conclusion, lapidaire, est suffisamment remarquable pour que nous la citions directement :

Le lecteur l'aura compris : si les Évangiles avaient écrit que le Christ avait ri, tout le monde l'aurait mal interprété. Le rire, dans l'Ancien Testament était automatiquement lié à l'ironie, au mépris. Le Fils de Dieu n'était pas venu sur terre pour humilier les hommes, mais pour les sauver [...]. Il n'avait pas besoin de rire comme le font certains, pour se décharger de la tension nerveuse  que leur procurent les difficultés de la vie. Le  Christ contemplait le Père. Cette contemplation était source de joie et de réjouissance [...]. Jésus ne riait pas parce que cela faisait du bien.  Il était rayonnant parce qu'il vivait dans la proximité immédiate de son Père (ibid. p. 189-190).

Ce livre est dès à présent à votre disposition au CIDOC - voir la notice dans notre catalogue.

Robin Masur
Chef de service du CIDOC

Nouveau système d’inscription

1 week 6 days ago
Découvrez notre nouveau système d’inscription et créez votre compte. Nous sommes heureux de vous présenter notre nouveau système d’inscription, conçu pour offrir une expérience plus simple, plus fluide et totalement respectueuse de vos données personnelles. En créant un compte sur notre site, vous bénéficierez de plusieurs avantages :

Plonger dans la vie telle qu’elle est

3 weeks 4 days ago
Qu’est-ce que « plonger » ? Plonger, c’est accepter de descendre dans les profondeurs de notre être, là où nous n’avons peut-être jamais osé aller. Nous vivons souvent à la surface, pris dans un flot de pensées, d’attentes, de jugements ou de peurs. Cela forme une couche qui nous empêche de voir clairement, d’entendre ce qui est Lire plus ...

Le fils prodigue revisité

1 month ago

Tout récemment, nous sommes tombés en arrêt sur cette adaptation de la parabole du fils prodigue, revue au goût du jour par Colin Montet, et qui est, il faut bien le dire une étonnante réussite ! C'est d'autant plus remarquable qu'à notre connaissance, Firmin : "je voulais juste être heureux..." est la première bande dessinée publiée par cet illustrateur vaudois.

Graphiquement, on est dans un style qui se rapproche des comics à l'américaine, et qui se veut pleinement contemporaine : on voit le protagoniste principal plongé dans son smartphone comme tout un chacun et qui en même temps rêve de s'éclater dans le vaste monde.

Il faut saluer l'inventivité de l'illustrateur qui montre habilement, en pivotant les cases à 90° sur quelques pages, que son personnage perd ses repères et bascule dans un monde impitoyable et loin d'être cool comme il pouvait le croire ; d'ailleurs, dans cette version, notre fils prodigue ne donne pas à manger aux cochons ; c'est bien pire : il se retrouve contraint à tremper dans le trafic de drogue ! Là aussi, c'est bien vu de la part de l'auteur.

S'il n'y a pas de scène choquante à proprement parler (pas de scène de nudité, pas de trop grande vulgarité), il s'agit néanmoins d'une bande dessinée qui s'adresse indubitablement aux plus grands, et qui devrait leur parler, tant il met en scène des relations humaines difficiles, perturbées par l'argent, la sexualité et toutes sortes de dépendances (alcool, drogue). Fort heureusement, cette version moderne de la parabole se termine tout aussi bien que l'originale !

Cette bande dessinée est dès à présent à votre disposition au CIDOC !

Robin Masur
Chef de service du CIDOC

Checked
13 minutes 7 seconds ago
Réformés > églises
S'abonner à Flux Flux églises