Les paroisses de l’Eglise réformée du Valais renforcent leurs contributions
Photo: Les délégués à Monthey
«Les contributions des paroisses représentent aujourd’hui 37% des recettes du budget d’exploitation, soit environ 220'000 francs en 2016. C’est beaucoup, mais ce n’est pas suffisant», lâche Jean-Luc Borel, conseiller synodal et trésorier de l’Eglise réformée évangélique du canton du Valais (EREV). Réuni le samedi 6 mai à Monthey, le synode (l’organe délibérant) a accepté à une large majorité d’augmenter la contribution des paroisses pour 2018 à hauteur de 290'000 francs, soit 10'000 de francs de plus qu’en 2017.
«La démarche a été initiée à Brigue, lors du synode d’avril 2016. L’objectif consiste à générer 80'000 francs supplémentaires d’ici 2019, non seulement pour couvrir le déficit structurel, mais aussi pour financer l’assemblée des délégués de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) qui aura lieu en Valais en 2020», précise le trésorier. Ainsi la nouvelle contribution des paroisses pour 2018 se compose de 2,5% de la masse salariale 2015/2016 brut de chaque paroisse, de 12 francs par paroissiens et de 25'000 francs prélevés sur le fonds de Présence protestante.
Un franc de plus par paroissienEn 2017, la clé de répartition s’élevait 11 francs annuels par paroissien, 2,5% de la masse salariale de chaque paroisse ainsi que 35'000 francs du fonds de Présence protestante.
Parallèlement, les délégués ont accepté les comptes 2016 qui se situent dans la ligne de ce qui avait été budgété. «J’ai un œil qui pleure et l’autre qui sourit. On a toujours un excédent de charges, mais il est de 8% moins élevé que ce que nous avions prévu dans le budget», explique Jean-Luc Borel. Sur un total de charges de 405'488 francs, l’EREV essuie un dépassement de 36'490 francs. Toutefois, cet excédent avait été estimé à 39'673 francs dans le budget 2016. «L’objectif du Conseil synodal est de présenter des résultats équilibrés pour 2017».
Lors de cette rencontre, le Conseil synodal a également présenté le nouveau logo de l’EREV qui va progressivement remplacer le précédent. «Nous avons choisi de ne pas brusquer les paroisses. Nous leur proposerons la papeterie nécessaire, mais nous allons regarder avec chacune d’entre elles pour amener au mieux cette transition», souligne Gilles Cavin, vice-président du conseil synodal.