L'Eglise protestante de Genève affiche le coût des actes ecclésiaux
28 août 2003
Les actes ecclésiastiques n’ont pas de prix…mais ils ont un coût! C’est ce que l’Eglise protestante de Genève souhaite rappeler à ses paroissiens à l’aide d’une série de 4 dépliants qui seront distribués aux personnes qui sollicitent un acte ecclésial
Le prix d’un mariage ou d’un enterrement y est donné, noir sur blanc. La démarche est présentée ce matin jeudi 28 août 2003.L’Eglise protestante de Genève, qui dépend uniquement des contributions volontaires des ses membres, peine à récolter les fonds qui lui sont nécessaires. C’est pourquoi elle a eu l’idée, pour sensibiliser l’opinion publique à ses problèmes de trésorerie, de publier des dépliants en couleurs accompagnés d’un bulletin de versement, que les pasteurs et les diacres remettront aux personnes qui sollicitent un baptême, un mariage, un service funèbre ou un accompagnement personnel. Le prix de chaque acte ecclésiastique y est indiqué, histoire d’attirer l’attention sur ce que coûte à l’Eglise l’accomplissement de sa mission et inviter ceux qui ont recours à ses services à la soutenir. Un mariage coûte à l’Eglise en moyenne à 2000 francs, un baptême ou un service funèbre lui revient à 1200 francs.
La mention du coût des différents actes ecclésiaux présentés dans les 4 dépliants proposés, - baptême, mariage, service funèbre, accompagnement spirituel - peut prêter à confusion: les dépliants qui comportent également un bulletin de versement sont-ils en fait des factures déguisées ? « Ils ne sont en aucun cas des factures, assure John Grinling, chargé de l’information de l’Eglise protestante de Genève, la relation entre l’Eglise et le paroissien n’est pas d’ordre comptable. En publiant ces chiffres, nous avons simplement voulu déclencher chez nos paroissiens un réflexe de participation et de solidarité avec leur Eglise ».
Le coût de chaque acte ecclésial a été calculé sur la base du budget global de l’Eglise et des paroisses, qui s’élève à 20 millions, divisé par le nombre d’heures de travail accomplies par l’ensemble des ministres, ce qui a déterminé le coût horaire des services des pasteurs et des diacres. « Il faut savoir qu’un pasteur consacre entre 8 et 25 heures à la préparation d’un mariage. En général, il ne compte pas son temps !», précise encore John Grinling. Il reconnaît cependant que pour un baptême, la question du coût est plus délicate: « C’est un acte fondateur que par principe on ne doit pas payer ». Mais rien n’empêche que le baptême soit l’occasion d’un don.
L’ensemble des ministres de l’Eglise genevoise a suivi des sessions de sensibilisation à cette nouvelle démarche, afin qu’ils en deviennent solidaires.
La mention du coût des différents actes ecclésiaux présentés dans les 4 dépliants proposés, - baptême, mariage, service funèbre, accompagnement spirituel - peut prêter à confusion: les dépliants qui comportent également un bulletin de versement sont-ils en fait des factures déguisées ? « Ils ne sont en aucun cas des factures, assure John Grinling, chargé de l’information de l’Eglise protestante de Genève, la relation entre l’Eglise et le paroissien n’est pas d’ordre comptable. En publiant ces chiffres, nous avons simplement voulu déclencher chez nos paroissiens un réflexe de participation et de solidarité avec leur Eglise ».
Le coût de chaque acte ecclésial a été calculé sur la base du budget global de l’Eglise et des paroisses, qui s’élève à 20 millions, divisé par le nombre d’heures de travail accomplies par l’ensemble des ministres, ce qui a déterminé le coût horaire des services des pasteurs et des diacres. « Il faut savoir qu’un pasteur consacre entre 8 et 25 heures à la préparation d’un mariage. En général, il ne compte pas son temps !», précise encore John Grinling. Il reconnaît cependant que pour un baptême, la question du coût est plus délicate: « C’est un acte fondateur que par principe on ne doit pas payer ». Mais rien n’empêche que le baptême soit l’occasion d’un don.
L’ensemble des ministres de l’Eglise genevoise a suivi des sessions de sensibilisation à cette nouvelle démarche, afin qu’ils en deviennent solidaires.
