Faire partie d’une chaîne universelle
« Pour moi, la foi, c’est une confiance que Jésus, Dieu, m’accompagne dans l’existence », témoigne Olivier Klunge. « J’ai grandi dans une famille réformée, mais pas particulièrement engagée », explique le bientôt quadragénaire, marié, père de quatre enfants.
« Mais c’est vrai que j’ai toujours eu un intérêt pour la spiritualité et la Bible. » Un intérêt qu’il a nourri notamment durant ces études. « Au gymnase, j’ai participé à un groupe biblique. C’était très enrichissant de pouvoir échanger sur des questions spirituelles et de foi avec d’autres jeunes. »
Il avoue toutefois, « pour moi, cela ne va pas de soi de parler de ce que je crois, j’y vois quelque chose d’assez intime. » Parmi les autres moments forts de la construction de sa foi, il évoque diverses rencontres, notamment durant ses études universitaires. « Quand on lit la Bible et quand on va au culte, cela peut être un peu désincarné. Cheminer dans la foi avec quelqu’un est par contre très vivant », relate l’avocat et président de l’association des amis de Crêt-Bérard.
« J’accorde aussi beaucoup d’importance à la liturgie ! », complète-t-il. « J’aime être en lien avec les autres au travers des textes, des chants, de la sainte cène. J’aime me sentir en lien avec les chrétiens d’hier et de toujours, j’aime cette idée que l’on est partie d’une chaîne humaine, de l’Eglise universelle. »
Le témoignage de foi n’est pas un exercice auquel les réformés sont habitués, contrairement à d’autres confessions chrétiennes qui valorisent davantage cet exercice. Pourtant, le partage de ses convictions joue un rôle essentiel dans la transmission de la foi. Vous vous sentez appelés à relever ce défi? Contactez la rédaction!