Acceptée comme je suis
« J’ai grandi aux Etats-Unis dans les années 1950. Mes parents n’étaient pas particulièrement pratiquants, mais comme cela se faisait alors, nous allions à l’Eglise. J’ai été touchée par ce Dieu qui m’aime et qui m’accepte comme je suis. A l’adolescence, je suis passée par une période de doute. C’est normal, comme adulte, on ne peut pas avoir une foi d’enfant. Et puis, j’ai créé l’association Contactjeunes et en voyant plusieurs jeunes se remettre debout, ressusciter, grâce à une foi même timide, j’ai acquis cette assurance de la présence de Dieu. Bien sûr ils peuvent aussi compter sur leurs camarades, sur l’encadrement, mais j’ai l’assurance que Dieu agit aussi. Dans ma vie aussi, j’ai fait le constat que Dieu est à mes côtés dans les difficultés. Souvent, on ne s’en rend compte qu’après. Je sais que Dieu est plus grand que l’institution Eglise, et en même temps, je crois que Dieu se tient proche. Dans les Psaumes, il y a un texte qui dit ‹ Arrêtez-vous et contemplez ce que l’Eternel a fait › et c’est vrai que quand l’on prend ce temps on se rend compte qu’il agit. Parfois, c’est plus inattendu, on est pris par ce sentiment de certitude de sa présence. »
Le témoignage de foi n’est pas un exercice auquel les réformés sont habitués, contrairement à d’autres confessions chrétiennes qui valorisent davantage cet exercice. Pourtant, le partage de ses convictions joue un rôle essentiel dans la transmission de la foi. Vous vous sentez appelés à relever ce défi? Contactez la rédaction!