Le Canada, pays très majoritairement anglophone, accorde en effet à son secteur francophone une totale gestion de ses divers ministères, de ses besoins et de sa mission. Pour la petite minorité francophone de l'Eglise unie (moins de 1% des membres répartis en seulement huit paroisses), aux ressources humaines et aux moyens limités, la gestion de ses services de traduction et de production de ressources liturgiques, d'animation locale, de communications publiques et de la publication du mensuel Aujourd'hui Credo est un défi de taille. "Politiquement parlant, c'est un pas de géant", explique le pasteur Gérald Doré de Québec, délégué à l'Exécutif. "On peut même parler de décision historique."