Quatre approches du statut de l’embryon

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Quatre approches du statut de l’embryon

24 mai 2002
A quelques jours de la votation, il n’est peut-être pas inutile de rappeler les quatre approches du statut de l’embryon qui déterminent les prises de position des uns et des autres


La première approche se veut ontologique, avec une vie humaine considérée comme pleine et entière dès la fécondation. C’est celle de l’Eglise catholique romaine et d’une partie des communautés évangéliques, notamment. Second point de vue, celui de l’évolution : l'embryon est vie humaine en devenir, donc à protéger. Mais c’est seulement à la naissance qu’il devient vraiment une personne. On est ici proche de la réflexion éthique élaborée par le professeur lausannois Denis Müller pour la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS).

Troisième approche, relationnelle : pour ses partisans, le statut humain de l’embryon se construit uniquement à travers l’existence du projet parental. Quant à la quatrième formule, dite biologique, elle considère différents moments dans le développement du foetus, avec notamment le seuil de la viabilité hors du ventre maternel situé entre la 24e et la 28e semaine de grossesse.