Le chemins de Compostelle, patrimoine mondial de l’humanité

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Le chemins de Compostelle, patrimoine mondial de l’humanité

25 juillet 2002
Dès la première moitié du IXème siècle, l’édification en Galice, au nord-ouest de l’Espagne, du tombeau de Jacques le Majeur, frère de l’apôtre Jean et fils de Zébédée, fut le début d’un immense mouvement de foule venue de toute l’Europe
Jacques aurait été décapité vers l’an 42 après J.-C. et miraculeusement échoué au nord-ouest de l'Espagne. Une autre version, celle des textes apocryphes, accréditent la thèse de sa venue en Espagne. Quoi qu’il en soit, la légende rapporte que ses restes auraient été retrouvés grâce à l’indication d’une étoile. Au Moyen-âge, les pèlerins se mirent à affluer de toute l’Europe vers Compostelle.

Les principaux itinéraires qu’ils suivaient étaient la route de Paris, la route de Bourgogne passant par Vézelay, la route d’Auvergne au départ du Puy, qui passe par Conques et la route du Midi, au départ d’Arles.

Les pèlerins franchissaient les Pyrénées soit par le col de Roncevaux qu’emprunta le chevalier Roland avec l’armée de Charlemagne pour chasser les Sarrasins d’Espagne, soit à Somport. En chemin, les jacquaires visitaient les églises qu'ils rencontraient, vénéraient les reliques des saints et faisaient étape dans des monastères et des hospices. Puis la tradition s’est estompée, toutefois sans disparaître complètement.

Au lendemain de la seconde Guerre mondiale, des pèlerins reprirent leur bâton, et relancèrent le pèlerinage de Compostelle. En 1987, le Conseil de l’Europe qualifia l’ensemble des pèlerinages à Saint-Jacques de Compostelle de premier itinéraire culturel européen. En 1999, l’UNESCO inscrit les chemins de Saint-Jacques au patrimoine mondial de l’humanité.