§Pourquoi vous être inscrite ?C-L.G : J’ai des problèmes d’alcoolisme et après un sevrage en septembre 2001, j’avais besoin de passer à autre chose et surtout de lier des contacts, car j’avais fait le vide autour de moi. J’avais envie de me rapprocher de la Croix Bleue, mais les préjugés qui l’entourent m’ont freinée. Puis je suis tombée sur Suzanne Schneider qui m’a convaincue de venir.

§ Avez-vous l’impression que la diversité des souffrances qui poussent les personnes à faire ce stage est un problème ?C-L.G : Non, au contraire j’étais heureuse de rencontrer des personnes avec des parcours différents. Je ne souhaitais pas forcément me retrouver avec des alcooliques. J’avais plutôt envie d’entendre autre chose que des récits de vie seulement basés sur le même problème que le mien. Cette diversité des souffrances est une richesse pour le stage. Le repas que nous pouvions partager avant de débuter le cours fut l’occasion de mieux se connaître même si tout le monde n'y participa pas. Chacun était libre de venir ou non. On a tous des points communs même si les raisons de notre mal-être sont diverses. J’ai eu l’impression de trouver une famille en faisant partie de ce groupe. A travers Revivre j’ai noués des liens forts. Une fois le stage terminé, nous sommes restés en contacts. On s’envoie des messages par SMS, on s’appelle.

§ En cas de rechute, avez-vous l’impression qu’une structure vous retient?C-L.G : Pendant le stage emais aussi après, on rencontre individuellement Suzanne Schneider. On sait que l’on peut compter sur elle en cas de coup dur. De plus, le groupe que l’on a construit est un réseau de soutien. Si j’apprend que quelqu’un ne va pas bien, je contacte Suzanne Schneider pour qu’elle intervienne. On se sent entouré.