Gospel à capella aux enterrements

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Gospel à capella aux enterrements

13 février 2003
Baryton à la voix souple et chaleureuse, Pascal Parizot a choisi de chanter des gospels à capella aux enterrements, parce que « la voix parle directement à l’âme »


(Photos à disposition au 079 422.27.81)Apporter une note d’espoir aux endeuillés, c'est la façon qu'a choisie Pascal Parizot, Lausannois d'adoption, de vivre sa foi,et tout en gagnant sa vie. « J’ai vu des cortèges funèbres mexicains qui m’ont marqué, c’était gai, plein de couleurs et de vie, on y jouait une musique de fête avec des tambours et des cuivres qui redonnait du cœur au ventre et qui était un bel hommage aux défunts! »

Formé au chant classique au Conservatoire de musique de Sion, ancien choriste du chœur de l’Opéra de Lausanne, soliste dans le groupe de gospels Madrijazz, Pascal Parizot, Français d’origine installé à Lausanne, a fait du chant son métier. Touche à tout, il se sent à l’aise aussi bien dans la chanson française surréaliste, au sein du groupe « Grace et les plantes », que dans la comédie musicale. Il a tenu un rôle-titre dans Tommy, Annie, Pinocchio, Hair au théâtre de Servion, il a chanté trois années de suite dans La Revue de Servion, avant de mener une carrière en solo.

Avec son complice Francis Rossier, un autre choriste de l'ensemble Madrijazz, il a choisi d’orienter sa carrière vers le gospel chanté à capella, après avoir touché à l'évangélisation pendant deux ans, puis avoir fait une incursion dans les assurances. Les deux chanteurs ont commencé par se relayer pour chanter dans des mariages, de mars à septembre, avant de proposer leurs talents pour des services funèbres, - la saison dure toute l'année - où leurs prestations ont apporté un souffle d’émotion et une touche de modernité qui a plu à ceux que l’orgue déprime.

A leur répertoire, des classiques comme Amazing Grace, Come by here, Swing Low Sweet Chariot, Deep River, Day by Day, auxquels ils ont ajouté « What a wonderfull world” et “L’hymne à l’amour”.

Pour sa part, et peut-être pour contrebalancer ses activités funéraires, Pascal Parizot a ajouté le rire à sa panoplie et fondé non seulement un club du rire à Lausanne, qui propose une thérapie à gorge déployée. Histoire de se débrider, d’apprendre à sortir ses émotions, à rire de soi, et de prendre la vie du bon côté.