Tel est l'un des constats d’une déclaration commune publiée à l'issue des travaux de la table ronde qui a réuni récemment à Paris un collectif d'Eglises, d'organisations d'Eglises et d'organisations non gouvernementales de la République du Congo, de France et d'Europe autour de la gestion du pétrole congolais. Les signataires estiment que « les populations congolaises ont très peu bénéficié de cette ressource nationale tarissable (dans une quinzaine d'années, disent les experts) ». Selon eux, « un petit groupe de nantis maintient la majorité de la population dans une situation de pauvreté croissante », sans réel accès à la santé ni l’éducation. Réagissant à ces propos depuis Paris où il prenait part au sommet France Afrique, le président de la République du Congo a mis en garde contre cette « provocation ».