Voilà pour les grandes lignes, sachant que les détails doivent encore faire l’objet de discussions, pour ne pas dire de négociations. Neuchâtel perd donc la formation de base, mais deviendra un centre de compétences important dans une matière désormais incontournable. « Certes, Neuchâtel ne sera plus une faculté à part entière. Mais elle s’en sort donc plutôt bien : étant donné le nombre ridicule d’étudiants à plein temps, elle était condamnée sous sa forme actuelle », explique un observateur, rappelant par ailleurs que lors de la dernière rentrée trois postes d’enseignants sur six y étaient vacants.

Pour les auteurs du rapport présenté au public en février dernier, « cette coordination et rationalisation des enseignements libéreront des forces pour des études post-grade en augmentation, l’encadrement doctoral, la formation continue et la recherche ». Le moment est idéalement choisi, puisqu’il coïncide non seulement avec la modélisation des études universitaires au plan européen mais aussi avec le prochain départ à la retraite d’une dizaine de professeurs sur les trois sites.