La croissance économique fulgurante que la Thaïlande a connue jusqu’en 1997 n’a pas épargné les moines bouddhistes. Face à une société de consommation toujours plus omniprésente, certains religieux ont cherché à s'assurer des revenus élevés. Pour exemple, ce moine bouddhiste, Luang Pipat Vorakit: chaque année, les dons des fidèles lui rapportent 25’000 dollars. Il peut aussi compter sur les revenus réguliers de la location de bungalows aux touristes et les bénéfices cédés par les commerces et les restaurants qui s’établissent au pied de son temple. Le moine assure qu’il en reverse la moitié à des œuvres caritatives. Les responsables de la Shanga, institution qui chapeaute les moines bouddhistes, n’a pas pris de mesures pour lutter contre ces dérapages. Ils seraient eux-mêmes confortablement lotis !