Gabriel de Montmollin va reprendre la direction du Centre Social Protestant Vaud

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Gabriel de Montmollin va reprendre la direction du Centre Social Protestant Vaud

30 octobre 2003
Actuellement à la tête des éditions Labor et Fides à Genève, Gabriel de Montmollin reprendra la direction du Centre Social Protestant (CSP) vaudois en février 2004
Homme de défi et de communication, le théologien, journaliste et éditeur neuchâtelois, compte revaloriser l’action sociale protestante au service de ceux dont la situation précaire a fait de nouveaux pauvres. Gabriel de Montmollin, directeur des éditions Labor et Fides à Genève, reprend la direction du Centre Social Protestant vaudois. Le Comité du CSP et son président Olivier Amiguet ont choisi de nommer un homme de communication et un bon gestionnaire pour remplacer Pierre-André Diserens qui part à la retraite. Sa capacité à s’investir dans des projets nouveaux et à les porter avec conviction a séduit le comité.

Marié, père de trois enfants de 12, 10 et 8 ans, Gabriel de Montmollin dirige depuis 12 ans les éditions Labor et Fides, la principale maison d’édition protestante en langue française. Licencié en théologie à l’Université de Neuchâtel, il a également suivi une formation de journaliste et mis sur pied la formule actuelle du mensuel « La Vie protestante » de l’Eglise neuchâteloise, avant de partir en mission humanitaire au Proche-Orient comme délégué du Comité international de la Croix-Rouge de 1985 à 1988. Il a également été le concepteur et le réalisateur du projet des Eglises « Un ange passe » à Expo 02 et y a déployé tous ses talents de communicateur.

« Le travail des centres sociaux protestants est tellement essentiel qu’il n’est pas compliqué de s’y intéresser », explique Gabriel de Montmollin à qui s’étonne de la nouvelle orientation de sa carrière. Il revendique une sensibilité ancrée dans le protestantisme et estime qu’il est crucial, à l’heure où la pensée réformée peine à se renouveler, que ses valeurs fondamentales, la solidarité et la gratuité notamment, s’expriment dans la dimension éthique de l’action sociale et servent des catégories sociales fragilisées mais ne relevant pas forcément de l’assistance publique. Des oubliés de l’aide sociale officielle.

C’est en généraliste que Gabriel de Montmollin envisage son futur poste. « Je m’efforcerai de créer les meilleures conditions possibles pour soutenir et valoriser le travail social de toute une équipe, en tout 60 collaborateurs et plus de 250 bénévoles ».

La situation financière difficile du CSP ne lui fait pas peur. « J’ai réussi à sortir les éditions Labor et Fides des chiffres rouges et je peux me prévaloir d’une bonne expérience de gestionnaire. Ma première tâche au CSP sera bien entendu de consolider des financements réguliers mais aussi de réfléchir à d’autres sources occasionnelles de revenus ». Rappelons que le budget annuel du Centre Social Protestant s’élève à 6 millions de francs suisses, à raison d’un bon tiers de subventions, un tiers assuré en autofinancement et un tiers, soit 2 millions en dons.