Et ce, malgré plusieurs années d'exposition. Cette anomalie a été observée pour la première fois il y a maintenant près de vingt ans parmi des prostituées de Nairobi, au Kenya, qui - en dépit parfois de dizaines de rapports sexuels quotidiens non protégés - sont demeurées séronégatives. Aujourd’hui, L'énigme de ces « rescapés du sida » semble avoir été résolue par des chercheurs de l'Institut Pasteur à Paris, qui ont démontré le rôle de certaines cellules du système immunitaire, appelées "cellules tueuses". Selon les chercheurs français et vietnamiens qui ont participé à ce travail - publié dans le numéro de décembre du Journal of Immunology - c'est la première fois que ces cellules sont associées à ce phénomène.