Genève – Le Comité genevois pour le protestantisme français met au concours trois bourses d’étude. Peuvent postuler: les étudiants qui désirent s’inscrire en première année de bachelor de théologie à la Faculté autonome de théologie protestante de Genève. La limite de candidature est fixée au 15 mars. Pour en bénéficier, il faut bien sûr remplir les conditions d’immatriculation à l’Université de Genève. Il faut en outre être protestant, de nationalité française, et bénéficier de la recommandation de deux pasteurs ou professeurs. Cette association privée est née en 1726, sous l’impulsion du pasteur et historien français Antoine Court, réfugié à Lausanne, il n’a eu de cesse de soutenir les réformés français ainsi que la qualité de la formation pastorale.

Berne – Les relations entre réformés et évangéliques ne sont pas toujours faciles. Des représentants de l’Union synodale Berne-Jura-Soleure et de plusieurs Eglises évangéliques bernoises mènent un travail sur cette question depuis une vingtaine d’années. Fin 2013, une déclaration commune avait été signée… en allemand. La traduction française de ce document vient d’être publiée. Elle est intitulée: «Eglise nationale réformée évangélique et communautés évangéliques: vers un témoignage commun». Dans ce fascicule figurent d’abord les points qui unissent les différentes Eglises protestantes (le fait de reconnaître la Bible comme instance suprême de la foi, ou l’appartenance à l’Église universelle, par exemple); puis une liste honnête des points de friction (notamment l’interprétation du texte, le rapport à la diversité des points de vue, ou des questions liées au baptême.) Enfin, constatant qu’une «collaboration fructueuse peut s’imposer», le document propose des engagements réciproques pour viser à un témoignage commun tel que travailler à éradiquer les préjugés et pratiquer une critique transparente, honnête et respectueuse.

Genève – «Malgré des progrès significatifs faits au niveau international dans les standards anti-torture et de protection des enfants, durant les deux dernières décennies, il demeure courant de considérer, tant au niveau de la société qu’au niveau du cadre légal, que certaines formes de violences sont plus acceptables à l’encontre d’enfants que d’adultes.» C’est le constat du secrétaire général de l’Organisation mondiale contre la torture, qui s’exprimait devant le Congrès mondial pour la justice des jeunes qui s’est tenu à Genève du 25 au 30 janvier dernier. Le congrès était organisé par le gouvernement suisse et l’association Terre des hommes.

Fribourg – Le dominicain Hans Ulrich Steymans, professeur ordinaire germanophone d’exégèse de l’Ancien Testament a pris sa fonction de doyen de la faculté de théologie de l’Université de Fribourg lundi 2 février. «Se consacrer personnellement à la quête de Dieu et au service des hommes est la tâche de chaque théologienne et théologien», a-t-il déclaré dans le traditionnel «mot du doyen». Le chercheur a passé un semestre en Australie, à l’Adelaide College of Divinity, où il était l’hôte de l’Uniting Church. Il a déclaré: «cette Eglise qui soutient le Collège se situe dans la tradition réformée, c’est pourquoi les presbytériens d’Australie en font partie. Le sérieux avec lequel le Collège prépare l’ordination comme chemin spirituel m’a impressionné […] Les rencontres et les prières avec les enseignants et étudiants de là-bas m’ont fait penser aux étudiantes et étudiants reformés de notre Faculté de Fribourg. Leur présence parmi nous est un enrichissement important […] À vous tous qui enseignez et étudiez à la faculté de théologie, je souhaite un semestre de printemps 2015 fructueux et béni.»

Politique – Lors du centenaire de la fédération romande des socialistes chrétiens, fêté en mars 2014, une réflexion a été initiée sur l’avenir de ce groupe. Une des premières mesures de cette réflexion a été adoptée samedi 31 janvier lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Lausanne. «Le mot socialiste pose problème par ce qu’il renvoie au Parti socialiste», rappelle le communiqué qui a suivi l’assemblée. Or, «Nombre de membres, y compris au sein du comité, ne sont pas membre de ce parti.» C’est donc à une large majorité que le mouvement a décidé de se renommer «Les chrétiens de gauche romands».