Si la Suisse n’est pas épargnée par «les périodes de sécheresse et les vagues de chaleur qui accélèrent notamment la fonte des glaciers», le réchauffement climatique a des effets beaucoup plus graves ailleurs. «Les populations du Sud en sont les principales victimes, alors que ce sont celles qui y ont le moins contribué», rappellent les organisateurs de la Campagne œcuménique de carême.

Du 14 février au 31 mars, les fidèles de toute la Suisse sont invités par l’EPER et Action de carême, en collaboration avec Etre partenaires, les œuvres protestante, catholique romaine et catholique-chrétienne respectivement, à une période de réflexion et d’action en faveur de la justice climatique.

«Moins, c’est plus – chaque geste compte! Justice climatique, maintenant!» est le mot d’ordre de la campagne cette année. «L’ampleur des mesures actuelles de protection du climat et la vitesse avec laquelle elles sont mises en œuvre sont insuffisantes» pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Un objectif atteignable «mais qui exige des actions concrètes de notre part».

La surconsommation et nos possibilités d’agir seront donc au cœur des réflexions proposées en paroisses, alors que les fonds récoltés au travers des traditionnelles actions telles que vente de roses, de pain, de thé ou soupes de carême en paroisses permettront de financer les programmes des œuvres visant à renforcer l’autonomie, la résilience et la sécurité alimentaire des communautés menacées par le réchauffement, par exemple au travers de formations en agroécologie et de programmes de reboisement.