Une journée pleine d’espoir
Sous un soleil éclatant, le temps d’un dimanche, les habitants des Planchettes ont vu leur quartier transformé. Sur une scène dressée pour l’occasion, des jeunes réalisent d’impressionnantes figures de breakdance, à quelques mètres, le stand maquillage affiche complet, plus loin, un spectacle de marionnettes va bientôt commencer. Déguisements, atelier récupération, pêche miraculeuse, grimpe dans les arbres, le choix des ateliers est considérable, les familles se délectent comme Elynn et sa maman. L’activité que la petite préfère? «Le maquillage!» s’exclame la fillette de 7 ans enthousiaste, un magnifique chat dessiné sur son visage. Sa maman est également ravie: «Les ateliers ont été pensés pour tout âge, chacun y trouve son compte et la météo est avec nous, c’est une belle journée!»
Ce festival a tout d’abord été imaginé pour oser rêver de l’avenir et le construire dans la confiance. Le futur était donc au centre de ce dimanche et plusieurs stands ont été créés autour de cette thématique, à l’instar de celui des «Habits du futur». Wanda, responsable bénévole de l’activité, explique: «Les personnes choisissent et enfilent des vêtements qui seront, de leur point de vue, portés dans le futur. On les prend en photo qu’on imprime et qu’on leur offre. Les gens sont vraiment enchantés. Depuis ce matin, on n’arrête pas!»
Accent sur l’écologie
Un grand nombre de stands avaient aussi pour objectif de sensibiliser le jeune public à l’écologie. La mission de l’atelier «Construis ton village»: concevoir une ville miniature en prenant garde aux ressources de la planète. Joan, bénévole et responsable de l’activité, témoigne: «Nous avons une vraie discussion avec les enfants sur les possibilités pour que la planète se porte mieux, comme les énergies renouvelables ou l’aménagement des forêts.» Julien, 8 ans, est absorbé par sa tâche et semble prendre très au sérieux les recommandations de Joan. «Je dois rendre des ressources à la planète, car je viens d’acheter des rails pour construire un chemin de fer.»
Quant à Laurence, croisée quelques mètres plus loin, elle trouve merveilleux que l’Eglise se mobilise pour le climat. «C’est une perspective pleine d’espoir et quel bonheur de revoir des gens après deux ans de pandémie!»
La responsable de la journée, Laurence Bohnenblust, affiche également un grand enthousiasme: «On a osé y croire, on a osé. L’Eglise est au coeur de la ville, c’était notre souhait et bien entendu, je remercie tous les bénévoles sans qui rien n’aurait été possible!»