Les jeunes de l’Église réformée vaudoise créent leur propre synode
Photo: La première rencontre officielle d’Agora à Lausanne © Agora
«Au-delà de créer des liens entre les jeunes au niveau cantonal, nous souhaitons participer à l’Église d’aujourd’hui, non seulement à travers des débats entre nous, mais aussi en vivant des temps de spiritualité», explique Hélène Grosjean, étudiante en théologie de 22 ans et coprésidente d’Agora. Fin janvier, le synode des jeunes de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud (EERV) s’est réuni pour sa première séance officielle, à Lausanne. Constitué d’un bureau de sept membres et d’une assemblée composée de deux à trois délégués venant des onze régions, Agora rassemble des participants de 16 à 30 ans environ.
«C’est également très important pour nous que tous les courants soient représentés et qu’il y ait une égalité entre femmes et hommes», ajoute Hélène Grosjean. L’idée est née lors de la journée cantonale jeunesse d’avril 2017. «Ça part vraiment d’une impulsion des jeunes. Il ne s’agit pas d’une demande de l’EERV. Le lien institutionnel est important, parce que nous sommes jeunes protestants et que nous ne voulons pas être en dehors de l’Église, mais nous sommes au service du Plus Haut», ajoute Antoine Sordet, étudiant en Lettres de 23 ans et également coprésident.
Fédérer l’associationLa première séance a servi essentiellement à fédérer l’association, élire les membres du bureau et discuter de toutes sortes de questions pratiques. «Nous sommes encore au tout début. Pour l’instant, nos projets constituent la mise en place de rencontres comme la journée de la jeunesse du 28 avril prochain et la création d’une application smartphone qui permettra d’annoncer tous les événements cantonaux pour les jeunes», précise le jeune homme.
«Nous souhaitons également aborder des points qui nous concernent vraiment, comme la formation des jacks, les jeunes accompagnants de camp de catéchisme, tout en renforçant la collaboration avec le Conseil du service Formation et accompagnant (CSFA) ainsi qu’avec les ministres de service communautaire jeunesse régionaux», souligne Hélène Grosjean. Des questions de politique ou des thématiques abordées par le Synode (organe délibérant) de l’EERV pourront également trouver leur place à Agora. Les rencontres sont ouvertes au public et se dérouleront entre quatre à six fois par année.