«L’aboutissement du parcours de catéchisme, marqué par la confirmation lors du culte des Rameaux, n’est pas un au revoir que nous lançons aux jeunes. Ni davantage une fin de leur parcours de foi. Nous voulons rester en lien avec les jeunes qui le souhaitent et les accompagner dans l’approfondissement de leur foi.» Chargé de la jeunesse pour notre région, Christophe Peter y porte avec conviction cette vision d’Eglise: le culte de fête des catéchumènes est un rite de passage vers la majorité religieuse, au moment où le jeune quitte l’école obligatoire et démarre une nouvelle étape de sa vie, le passage de l’enfance au début de l’émancipation adulte.

«Il y a continuité et non rupture avec l’époque des activités vécues dans l’enfance et la préadolescence, avec l’inscription dans une communauté de foi.» C’est tout le sens des activités de lien comme la Journée cantonale du 15 mai à Aigle. Mais aussi de la formation à succès des Jacks pour celles et ceux qui désirent s’investir, recevoir et transmettre les valeurs de l’Evangile à travers des moments de partage et de rencontre: dès 15 ans, la formation Jack permet de prendre progressivement des responsabilités dans l’animation des activités et des camps. Diversifier l’accès à l’Evangile constitue ainsi la matrice de la dynamique jeunesse. Au fil d’un parcours d’initiation à la foi chrétienne, l’adolescent·e approfondit son chemin de foi à partir de son vécu et les propositions d’Eglise comme les camps ou les groupes de jeunes. «Il s’agit donc de faire dialoguer l’expérience du jeune, l’expérience de foi et les éléments théologiques», détaille encore Christophe Peter qui ne manque pas d’ouvrage pour mettre ce nouveau dispositif en place en lien, là aussi, avec les Jacks, ses collègues ministres chargés de l’adolescence et de l’enfance et familleS.