L’EPG sensibilisée à la transition écologique

Les participant·es à cette journée auront à charge de partager leurs connaissances dans leur communauté. / ©EPG
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Les participant·es à cette journée auront à charge de partager leurs connaissances dans leur communauté.
©EPG

L’EPG sensibilisée à la transition écologique

Création
Une cinquantaine de personnes ont pris part, le samedi 11 février, à la «Journée de réflexion sur la transition écologique» organisée par l’Eglise protestante de Genève (EPG) au Centre John Knox.

Durant cette matinée du 11 février, les cinquante participantes et participants ont coopéré le temps d’un atelier collaboratif intitulé la «Fresque du climat». L’après-midi, ils et elles ont découvert des pistes concrètes pour faire face au défi climatique, avant d’entendre des témoignages de personnes expertes dans ce domaine.

Cette journée inédite de réflexion, qui a rassemblé les autorités de l’Eglise ainsi que les membres du Consistoire et des différents Conseils (de paroisse, de ministère, etc.), était dans l’air depuis un certain temps. «Les pasteurs Alexandre Winter et Nils Phildius, notamment, m’avaient déjà interpellée sur ce sujet, mais ce n’était pas le bon moment. Nous avions alors des soucis qui étaient prioritaires», explique la présidente de l’EPG, Eva Di Fortunato. Sa participation, l’automne dernier, au Synode de l’Eglise réformée fribourgeoise l’a convaincue qu’il était temps de se lancer. 

Les Eglises ont un rôle à jouer

«Une discussion du Synode a été consacrée à la thématique de la transition écologique et sociale. Les intervenants ont rendu plus concret le lien, évident, entre le changement climatique et notre mission d’Eglise. Ils ont notamment expliqué quelle est la responsabilité des Eglises et en quoi nous avons un rôle à jouer. Cela a contribué à nous convaincre qu’il faut avancer sur ce sujet», ajoute Eva Di Fortunato. Elle relève la motivation évidente des participant·es du jour, clairement liée à cette cause qui leur parle.

Cette conscientisation des autorités de l’EPG a tout particulièrement réjoui Nils Phildius, qui fait partie des pasteurs de l’EPG engagés depuis longtemps dans un processus de transition écologique et sociale, tant à titre personnel que dans leur activité de ministre. Il anime un ministère pionnier consacré aux questions d’écospiritualité: «Ce thème me tient à cœur depuis un certain temps déjà. Il est absolument essentiel pour moi. Ce n’est pas juste une militance à la mode, cela concerne vraiment l’Eglise. L’écologie est une thématique extrêmement importante dans la Bible. L’Eglise ne peut pas continuer à passer à côté.» 

S’inscrire à EcoEglise

Durant cette journée de sensibilisation aux enjeux climatiques, Nils Phildius a présenté les outils disponibles pour avancer dans cette démarche de transition écologique au sein des Eglises. L’un d’entre eux est l’adhésion à Eco Eglise (lire l’encadré). «Ces quelques heures ne doivent être qu’un début. L’inscription de toutes les paroisses de l’EPG à EcoEglise me semble être la première étape. Nous allons veiller à ce que cette démarche de transition écologique et sociale désormais lancée aboutisse à des choses concrètes et que des pratiques se mettent en place», précise le pasteur.

Qu’est-ce qu’EcoEglise?

EcoEglise est le réseau œcuménique romand pour le soin de la Création. Il propose aux paroisses un écodiagnostic à remplir autour de cinq domaines clés de la vie d’une communauté: enseignement et célébration; bâtiments; terrains; mode de vie; engagement local et global. Une série de ressources sur chacun des thèmes est mise à leur disposition.

Une communauté qui souhaite amorcer le processus commence par remplir l’écodiagnostic. Son cheminement est ensuite marqué par des niveaux de progression. Début mars, aucun lieu ni aucune paroisse de l’EPG n’avait encore adhéré à EcoEglise.