Cultiver l’espérance ?
Comment allez-vous dans ce temps de l’Avent 2024 ? Les réponses à cette question seront personnelles et elles dépendent de beaucoup de facteurs. Sans parler de nos situations personnelles, chacun et chacune, nous sommes sans doute inquiets et touchés par les événements du monde dans lequel nous vivons. Il y a les guerres, les enjeux climatiques et sociaux. Chaque personne vit cela à sa manière : s’y intéresser à fond ou à l’inverse, ne plus écouter les nouvelles avec bien entendu toutes les nuances possibles entre les 2 extrêmes. Des sentiments d’urgence ou d’impuissance peuvent nous habiter. Quels espoirs de paix, de justice, d’avenir ?
La philosophie distingue l’espoir et l’espérance. L’espoir est à vue humaine alors que l’espérance est quelque chose de plus large, une confiance en l’avenir qui s’inscrit dans un horizon plus long, au-delà des difficultés actuelles. Même quand il n’y a plus d’espoir à vue humaine, il peut y avoir de l’espérance qui peut donner de la paix intérieure.
Et si l’espérance était une graine dont nous ne connaissons pas l’espèce, comment la cultiver ? Comment créer les conditions favorables pour qu’elle puisse germer un jour dans nos vies et dans le monde ? Je ne peux qu’imaginer ce qu’il lui faut, sachant qu’elle sera de toute manière une surprise et un cadeau !
J’aimerais, chaque jour, chercher à reconnaître les signes de bienveillance qui me sont offerts et m’en réjouir. Je pourrais prendre le temps pour me féliciter de ce j’ai accompli dans la journée. Même si cela me semble peu, c’est mieux que rien et je peux m’en réjouir. Dans les situations fermées, j’aimerais retenir la critique facile et accueillir l’ouverture si elle se présente.
Chaque jour, je peux faire ma part, et laisser aller ce qui me dépasse. Si c’est trop lourd, je peux le confier à quelqu’un de confiance ou même à Dieu dans la prière.
Quels sont vos trucs à vous pour cultiver l’espérance ?