Week-end de fête pour les adeptes de la foi bahá’íe
Photo: Groupe de méditation bahá’íe à Austin (Texas) ©Bahá'í International Community
(Protestinfo) «Bahá’u’lláh enseigne que Dieu est unique et que les révélations successives de sa volonté à l’humanité ont été la principale force civilisatrice de l’histoire. Les agents de ce processus ont été les messagers divins que les hommes ont perçus comme étant les fondateurs de systèmes religieux distincts, mais dont le but commun est d’amener la race humaine à sa maturité morale et spirituelle», résume le site suisse du mouvement bahá’íe. Dimanche 22 octobre, le bicentenaire de la naissance du fondateur de cette religion sera célébré dans les différentes assemblées spirituelles locales.
Mirzā Hoseyn ’Ali Nuri, est connu sous le nom de «Bah Allāh» ou «Bahá’u’lláh» selon la graphie bahá’íe, ce qui signifie Splendeur de Dieu. «Originaire d’une famille noble du Māzandarān. Il fut parmi les premiers disciples de ‘Ali Mohammad, dit le Báb (exécuté en 1850). Tourné très tôt vers la vie religieuse, il eut une expérience mystique particulièrement marquante dans une prison de Téhéran où il avait été incarcéré avec d’autres bábi après l’attentat manqué contre Nāseroddin Shāh en 1852. Pour les bahá'i, cette expérience marque le début de sa mission prophétique», résume l’Encycopædia Universalis.
Dans la doctrine bahá’íe, Báb et Bahá’u’lláh sont les dernières manifestations divines connues et viennent après les prophètes traditionnels du judaïsme, du christianisme et de l’islam qui sont ainsi tous reconnus. «D’autres prophètes mieux adaptés à un stade d’évolution ultérieure de l’humanité pourront venir après Bahá’u’lláh», précise l’Encycopædia Universalis.
Le bahá’ísme prône l’abandon des préjugés et l’égalité entre tous et toutes. «Si nous acceptons de rechercher la réalité plutôt que d’imiter aveuglément les croyances du passé, nous nous lèverons pour abolir toutes formes de préjugés», peut-on lire dans un fascicule de présentation du mouvement. «La religion doit être source de solidarité et d’amour. Si elle devient une cause de discorde et de haine, mieux vaut s’en passer.» Selon le site suisse, environ 1000 adeptes se trouvent dans notre pays alors que 5 millions de bahá’is sont répartis dans 200 pays.
Pour fêter les 200 ans de ce prophète, des conférences, des tables rondes, des expositions et des festivités sont organisées un peu partout par les différentes communautés locales. Au niveau mondial, un film «Light to the World» (Lumière du monde) a été produit et sera diffusé dans les différentes assemblées spirituelles locales. Par exemple, à Lausanne, le samedi 21 à 18h à l’Espace Dickens (av. Dickens 6) et le dimanche 22 à 15h à l’Institut Fazel (rue Caroline 2). Les groupes Lavaux-Riviera et Chablais vaudois se sont ainsi unis pour une grande journée de fêtes à Corseaux-sur-Vevey alors que le groupe de Lausanne propose différentes activités tout le week-end.