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2 novembre 2016
C’est parti pour un an de commémorations Anglicans et catholiques chrétiens demandent à être reconnus par l’Etat Leçon inaugurale de Sarah Stewart-Kroeker
C’est parti pour un an de commémorations

Histoire – Il y a 499 ans, le 31 octobre 1517, Martin Luther placardait ses 95 thèses contre les Indulgences. Légendaire ou non cet évènement donne lieu, dans de nombreuses Eglises issues de la réforme, à une année de commémoration, jusqu’au 500e anniversaire en octobre 2017. Des manifestations visant à réfléchir sur ce que la réforme a changé dans la société et dans l’Eglise sont organisées tout au long de l’année. Le site Ref-500.ch présente un calendrier pour toute la Suisse. Les Eglises réformées vaudoise, neuchâteloise, genevoise, fribourgeoise, valaisanne, l’Union synodale Berne-Jura-Soleure et la Fédération romande des Eglises évangéliques ont aussi mis en ligne des sites consacrés à ce jubilé. En outre, la Collecte de la Réformation de ce dimanche est destinée au festival de la jeunesse protestante qui aura lieu en novembre 2017 à Genève, dans le cadre du jubilé.

Anglicans et catholiques chrétiens demandent à être reconnus par l’Etat

Vaud – La première demande formelle de reconnaissance comme «communauté religieuse d’intérêt public» vient d’être déposée par la Fédération des Eglises dans le canton de Vaud signataires de l’Accord de Bonn de 1931, une organisation qui regroupe les Eglises anglicane et catholique chrétienne, a annoncé mardi le canton de Vaud. Actuellement, seules les Eglises réformée et catholique romaine ainsi que la Communauté israélite de Lausanne bénéficient d’une reconnaissance qui leur donne notamment le droit d’exercer des missions d’aumônerie dans les prisons et hôpitaux. La possibilité pour d’autres communautés d’obtenir un statut similaire est prévue par la Constitution de 2003 et par une loi de 2007, mais elle n’est possible que depuis la promulgation du règlement d’application, fin 2014. La procédure de reconnaissance durera cinq ans et donnera lieu à un projet de loi qui sera soumis au Grand Conseil. La reconnaissance est soumise au respect de certains critères tels que la transparence financière et le respect des lois et de la paix confessionnelle.

Leçon inaugurale de Sarah Stewart-Kroeker

Genève – Sarah Stewart-Kroeker, nouvelle professeure d’éthique de la Faculté de théologie de l’Université de Genève, titulaire de l’une des deux chaires financées par des mécènes, présentera sa leçon inaugurale le 9 novembre à 18h15. Intitulée «Penser le beau dans un monde bouleversé», cette leçon invitera à une réflexion sur l’esthétique. Une démarche fondamentale face à la crise écologique.