Israël et Gaza: les protestants et les catholiques suisses appellent à la fin du conflit
« La religion ne doit jamais être un prétexte pour répandre la violence et la mort », rappellent Norbert Brunner, président de la Conférence des évêques suisses (CES) et Gottfried Locher, président de la FEPS dans un communiqué publié mardi dernier. Pourtant environ un millier de roquettes ont été tirées contre Israël depuis le début des affrontements. Et l’attaque aérienne des Israéliens en représailles a fait une centaine de morts et quelques 700 blessés du côté des Palestiniens.
« Les deux parties font valoir le droit de se défendre. Mais ce droit n’inclut pas celui de se servir des civils, de les blesser ou de les tuer, s’indignent les deux hommes. La seule voie qui peut mener à l’apaisement est la concession ». Les Palestiniens doivent reconnaître le droit à l’existence d’Israël. Et le gouvernement israélien doit mettre fin à sa politique de blocus.
De plus, la recrudescence du conflit risque de déséquilibrer tout le Moyen-Orient. Le président égyptien Mohammed Mursi et le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon ont proposé leur aide comme médiateurs. « C’est un chance sérieuse à saisir », relève la Feps et la Conférence des évêques. « Nous prions pour que les deux parties prennent conscience de leurs responsabilités car il s’agit d’éviter une nouvelle guerre ».
- Depuis de nombreuses années, les Églises nationales de Suisse s’engagent en faveur de la paix au Proche et au Moyen-Orient. Des bénévoles suisses, sous le patronage de la FEPS, travaillent pour la protection de la population civile en Palestine et en Israël, au sein du Programme d’accompagnement (EAPPI) du Conseil œcuménique des Églises. De leur côté, les évêques suisses, avec les fidèles catholiques, soutiennent plusieurs œuvres de solidarité en Israël comme le Caritas Baby-Hospital à Bethléem. (comm./LV)