Radicalisation évitée

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Radicalisation évitée

19 décembre 2003
Grâce à la base de données qui vient d'être créée, les établissements médicaux romands éviteront peut-être une radicalisation des demandes à caractère confessionnel que connaît France voisine
Dans son édition du 6 décembre dernier, Le Monde évoque une « intrusion des particularismes religieux et culturels » à l’hôpital. Un phénomène « en nette recrudescence » note le quotidien, du côté de malades refusant notamment d’être examinés par des praticiens de l’autre sexe ; mais également au sein du corps médical, avec notamment le cas de deux stagiaires infirmières voilées à Bobigny.

Chez nous, d’après Daniel Pétremand, la grande majorité des cas se résout par le dialogue. « On s’arrange pour que ce soit le garçon de l’équipe qui s’occupe de telle chambre occupée par un musulman ne désirant pas être soigné par une femme. Je n’ai pas connaissance de vraies tracasseries dans ce domaine ». Les problèmes semblent davantage se poser en amont, spécialement auprès des ambulanciers confrontés parfois à d’impossibles dilemmes lors de la prise en charge et le transport des patients.