Elle qualifie le sommet de l'ONU qui se déroulera à Genève du 10 au 12 décembre prochain de « fiasco annoncé ». Et présente un certain nombre de revendications et de propositions alternatives pour une « autre » société de l’information, pluraliste, démocratique et fondée sur les droits humains. Regroupant une quarantaine d'organisations de la société civile suisse (ONG, œuvres d'entraide, associations de journalistes et de professionnels des médias, internautes, etc.), la Plate-forme a fait connaître sa position la semaine dernière, lors d'une conférence de presse à Berne. comunica-ch a lancé un cri d'alarme: non seulement le Sommet ne pourra tenir ses promesses de réduire la « fracture numérique » au niveau mondialsur le plan des droits de l'Homme, des droits du travail, de la liberté d'expression et de la presse, ainsi qu'en matière de politique de développement. Pour la Plate-forme, le Sommet de Genève a toutes les chances d’être un échec, notamment parce qu’on en a confié le leadership à la seule Union internationale des télécommunications (UIT), organisation avant tout technique, « fermée aux organisations de la société civile, intimement liée aux intérêts des grandes entreprises de télécoms ».