Problématique, l'adhésion des Pentecôtistes à la Fédération protestante de France obtient un sursis

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Problématique, l'adhésion des Pentecôtistes à la Fédération protestante de France obtient un sursis

26 mars 2003
La Fédération protestante de France a empoigné le dossier de l’adhésion de nouvelles Eglises adventistes et pentecôtistes lors de sa dernière Assemblée générale au cours de laquelle le pasteur Jean-Arnold de Clermont a été reconduit à la présidence
Représentant 500 paroisses et environ 60’000 membres, les Assemblées de Dieu (ADD), le principal courant pentecôtiste en France, ont obtenu deux ans supplémentaires de négociations avec la Fédération avant de se prononcer officiellement sur une demande ou non d'adhésion. Entamé en 1990, le dialogue peine à aboutir. Une partie seulement des Assemblées de Dieu serait prête actuellement à rejoindre la principale instance représentative du protestantisme français. Les dossiers de l'oecuménisme, l'intercommunion au sein des Eglises protestantes, les questions de société comme l'avortement ou l'homosexualité sont les principaux points de divergence. A l'automne dernier, les Eglises luthériennes et réformées ont ouvert officiellement les discussions sur l'accès au pastorat des personnes affirmant publiquement leur homosexualité. Cette démarche a, semble-t-il, avivé de nouvelles craintes au sein du principal courant pentecôtiste français. Afin de sortir de l'ornière, la Fédération protestante de France a fixé une échéance, en donnant du tremps, deux ans, pour les négociations. "Une forme d'ultimatum", a reconnu le pasteur Jean-Arnold de Clermont.