La FEPS réagit
30 janvier 2003
Chancelier de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), Markus Sahli constate avec un certain fatalisme que ces chiffres « ne font que confirmer une tendance observée depuis une vingtaine d’années déjà »
La crise des institutions touche aussi les Eglises chrétiennes historiques, de même que le recul de la vie communautaire et l’individualisation galopante.
Reste à imaginer comment les communautés réformées parviendront à enrayer l’érosion. Un changement dans les structures, impliquant une nouvelle répartition des ressources, « est en chantier depuis plusieurs années déjà. Toutes les Eglises cantonales recherchent le moyen de se rapprocher des gens », rappelle le chancelier de la FEPS, songeant notamment au renouveau de la pastorale et au développement des « City Kirchen » en Suisse allemande.
Autre voie de réflexion, pour Markus Sahli, la question du renouvellement de la spiritualité réformée. « Nous sommes une religion de la parole. Il faut nous demander comment répondre aux besoins de spiritualité en revivifiant notre propre tradition. Nous avons abordé l’intellect et la vie sociale, peut-être devons maintenant toucher les cœurs ».
Reste à imaginer comment les communautés réformées parviendront à enrayer l’érosion. Un changement dans les structures, impliquant une nouvelle répartition des ressources, « est en chantier depuis plusieurs années déjà. Toutes les Eglises cantonales recherchent le moyen de se rapprocher des gens », rappelle le chancelier de la FEPS, songeant notamment au renouveau de la pastorale et au développement des « City Kirchen » en Suisse allemande.
Autre voie de réflexion, pour Markus Sahli, la question du renouvellement de la spiritualité réformée. « Nous sommes une religion de la parole. Il faut nous demander comment répondre aux besoins de spiritualité en revivifiant notre propre tradition. Nous avons abordé l’intellect et la vie sociale, peut-être devons maintenant toucher les cœurs ».
