« Ce mouvement a grandi à travers des relations personnelles. Voilà plusieurs années que nous sommes associés à leurs occupations ». A cette occasion, les autorités de l’EPG découvrent, ou se souviennent, qu’un certain nombre de réformés font partie des Focolari.

Mais qu’existe-t-il de commun entre cette oeuvre catholique mondiale et la spiritualité héritée de Calvin ? « L’importance accordée à la Parole d’abord, estime Joël Stroudinsky. Un Evangile médité mais aussi enraciné dans le quotidien, d’où naît une prière conçue à la fois comme un lien à Dieu et aux autres ». Pour le président de l’EPG, cette spiritualité de l’unité rejoint la communion autour de l’autorité de la Bible chère aux protestants. « Les Focolari nous rappellent aussi que l’oecuménisme ne doit pas demeurer l’apanage des institutions, mais se développer par la volonté des croyants ». De manière générale, le pasteur estime que les Eglises doivent se laisser interpeller par « cette capacité d’une communion humaine portée par l’Evangile à s’engager dans différents domaines de la vie, avec un souci constant d’ouverture spirituelle ».