Une éternelle rebelle

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Une éternelle rebelle

6 juin 2002
Née en 1929 dans une famille antifasciste, Oriana entre dans la résistance à 14 ans sous le nom de guerre d’Emilia
Journaliste à 17 ans, elle travaille dans un quotidien florentin et y devient la première correspondante de guerre. Ses jos_content sur le conflit du Vietnam, repris par Time Magazine, font d’elle un personnage international.

Blessée par balles à Mexico en 1968 lors du massacre de la place des Trois-Cultures, elle est laissée pour morte avant de reprendre connaissance au milieu des cadavres. Après avoir été la première femme à raconter les champs de bataille, Oriana Fallaci rencontre les grands de ce monde, de Khomeyni à Kadhafi, de Gandhi au Dalaï-lama, d’Ali Butto à Arafat ou Deng Xiaoping. On dit alors d’elle qu’elle se comporte en interview comme au front, et Sharon l’accueille avec ses mots : « je sais que vous allez m’ajouter à votre collection de scalps ». Attitude qui lui vaut de nombreux ennemis, y compris des politiciens de droite comme de gauche.

Esprit libre et révolté, Oriana Fallaci est surtout un écrivain, avec notamment « Lettre à un enfant jamais né » et « un Homme », considérés comme des classiques de la littérature mondiale.