« L’Esprit Saint n’est pas un bouclier contre la souffrance, la maladie ou la mort, raconte-t-il lors des nombreux interviews que lui a consacrés Benoît Lange. Il ne t’empêche pas non plus de faire de terribles erreurs. Mais il t’aide d’une manière que je ne peux expliquer, car ça relève de tout le mystère des plans de Dieu ».

Si contrairement à Mère Teresa, qu’il connaît bien pour avoir travaillé avec elle, Jack Preger a désiré travailler dans un cadre laïc, il reconnaît lui-même que la foi occupe une place importante dans sa lutte pour soigner les damnés de cette terre. Une croyance un peu iconoclaste, qui se nourrit de différentes religions. « En 1974, j’ai vu la vérité, exactement comme Mère Teresa l’a vue dans le train pour Darjeeling. Les médecins appelleraient ça une hallucination, mais personne ne pourra ébranler cela en moi. (…) Je ne sais pas pourquoi, mais je crois qu’à la fin de cette vie, il y a une nouvelle vie dans l’esprit ».