Les difficultés de communication entre le monde du social et celui de l'économie d'abord. Sur plus d'une centaines d'inscrits, les représentants des entreprises se comptaient sur les doigts d'une main. Pourtant, comme l'a justement fait remarquer le grand argentier fribourgeois Michel Pittet, impossible d'assurer la solidarité sans argent.

On peut aussi se sentir découragé en constatant la visible impuissance des collectivités publiques locales face aux conséquences d'une mondialisation sans cesse plus pressante. Les Assises sociales peuvent dès lors apparaître comme un débat inutile de plus.

Pourtant, l'initiative ne manque pas d'intérêt. Parce qu'elle permet aux multiples acteurs du monde social de renforcer leur mise en réseau d'abord. Parce qu'elle est issue de la volonté commune de la Cité et de son Université de penser le monde, ensuite. A cet égard, les Assises du social se présente comme une démarche citoyenne, celle d'un canton désireux de ne pas oublier les exclus de la prospérité. Et ce n'est déjà pas si mal.