A l’origine, au 16e siècle, il est synonyme de protestant. On le trouve souvent dans la dénomination des Eglises protestantes historiques (Eglise évangélique réformée du canton de Vaud, Eglise réformée évangélique de Neuchâtel, Eglise évangélique luthérienne, etc.) Il n’est donc pas l’apanage des Eglises qui pratiquent un christianisme de conversion. Pour éviter les confusions, les Français parlent plus volontiers d’évangélisme pour désigner les mouvements de réveil spirituel qui se sont répandus au cours du 18e et du 19e siècles. Le chrétien « évangélique », ce converti du cœur, insiste sur la foi individuelle, met la lecture de la Bible, reçue comme la Parole de Dieu, au centre de la vie, prône l'ascèse militante et l’importance de la mission d’évangélisation.

§Un troisième colloque sur le protestantisme évangélique se tiendra à Strasbourg les 7 et 8 novembre 2002 . Les recompositions des protestantismes en Amérique latine : quelles interactions entre protestantisme historique et évangélisme conversionniste ?