»

S’exprimant lors d’un colloque international organisé à Genève sur ce thème, le pasteur Raiser a fait remarqué qu’Israël se trouvait dans une situation proche de l’ « impunité », où les violations du droit international ne sont pas suivies de sanctions. Le rapport d’une délégation de sept personnes qui s’est rendue fin juin dans la région a été présenté lors du colloque. Pour la COE, qui représente la majorité des traditions chrétiennes à l’exception notable de l’Eglise catholique romaine, «parler de la légitimité de la protestation et de la résistance palestiniennes a pour but d’attirer l’attention sur les causes profondes du conflit.»

Son secrétaire général a réfuté l’idée que la COE prenait ainsi position en défendant la cause palestinienne. « Notre position a toujours été de ne pas s’attacher à la défense d’une position particulière, mais de souligner l’importance fondamentale des normes du droit international et des droits de la personne. Pour tous ceux qui partagent cette approche éthique, morale et juridique, il ne fait aucun doute que l’occupation continue d’Israël, l’implantation des colonies dans les territoires occupés, sont une violation manifeste du droit internationale auquel Israël a adhéré. »