Interruption de grossesse : la Fédération des femmes protestantes pour la solution des délais

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Interruption de grossesse : la Fédération des femmes protestantes pour la solution des délais

6 mars 2001
Le comité central de la Fédération suisse des femmes protestantes (FSFP) milite pour une société suffisamment conviviale et solidaire pour qu'il n'y ait plus d'avortements
Mais dans le monde actuel, peu favorable à la famille et aux enfants, les femmes se trouvent parfois dans des situations telles qu'elles doivent envisager d'interrompre leur grossesse. Devant cet état de fait, le comité accepte la réglementation des délais proposée par le Conseil national et le Conseil des Etats. D'après celle-ci, les femmes doivent pouvoir avorter pendant les 12 premières semaines sans poursuite pénale.

Le comité est d'avis que les femmes n'interrompent leur grossesse que lorsqu'elles sont dans une situation difficile. Aucune femme confrontée au choix de garder son enfant ou d'avorter ne se résout de gaieté de coeur à interrompre sa grossesse. Dans tous les cas, elle doit prendre une décision lourde de conséquences, éthiques et personnelles, pour laquelle elle n'a pas à être poursuivie pénalement. Les expériences faites à l'étranger montrent que le caractère punissable de l'interruption de grossesse ne contribue guère à diminuer le nombre d'avortements.