Sociologue et journaliste, Andreas Hostettler avait dirigé pendant 15 ans le secteur "communication et information" de la FEPS. Par ailleurs, il avait servi de conseiller à toute une série d'institutions ecclésiastiques, proches des Eglises ou sociales.

"La FEPS perd en Andreas Hostettler un collègue engagé qui s'est dévoué corps et âme et d'une plume alerte à la défense de causes ecclésiastiques, socio-politiques et éthiques dans notre société. Ce qu'Andreas Hostettler a donné à la FEPS – y compris sur le plan humain- est considérable. Certains projets, certaines idées porteront encore longtemps sa signature." C'est en ces termes que Thomas Wipf, président du Conseil, a honoré le souvenir du défunt.

Andreas Hostettler avait été parmi les tout premiers à s’intéresser à la nouvelle agence de presse ProtestInfo et il était venu à a rédaction à Lausanne à plusieurs reprises, cherchant à resserrer les liens entre Alémaniques et Romands et à travailler main dans la main à une meilleure « visibilité » des protestants.

De formation sociologique, Andreas Hostettler avait d'abord travaillé comme journaliste à la radio DRS, au service des informations, avant d’être engagé à la FEPS. Durant 15 ans, il a mis son expérience professionnelle, son sens de la recherche journalistique et sa créativité au service de la FEPS, tout en gardant certains engagements au sein d'autres organisations. Il était connu et apprécié bien au-delà des médias ecclésiastiques.

Il avait noué des liens d’amitié avec le militant écologique Bruno Manser qu’il avait rencontré quelques mois avant son retour (et sa disparition) au Sarawak. Andreas Hostettler voyait en lui un associé dans la lutte pour un monde meilleur. Il se sentait proche de lui. "Je ne cesse de penser à lui", disait-il pendant la période où sa vie approchait de sa fin.

§Photo d'Andreas Hostettler à disposition à la rédaction, transmisible par e-mail